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 Ambroisie - Renouée du Japon -...Plantes toxiques

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Ambroisie, renouée du Japon, jussie...
Des plantes toxiques et invasives à connaître et à éliminer
 
Parmi la centaine d’espèces végétales considérées comme envahissantes en France, certaines pourraient déjà avoir entrepris de coloniser votre jardin.
Voici quelques conseils pour les identifier et s’en débarrasser.

Les plantes invasives, une menace pour les écosystèmes, sont des espèces non indigènes qui se propagent rapidement et causent des dommages environnementaux. Elles évincent souvent les plantes locales, compromettent la biodiversité, et altèrent les habitats naturels. Ces plantes se répandent par le biais de graines, de boutures ou d'autres moyens, souvent introduits par l'activité humaine. Elles prospèrent en tirant avantage des conditions locales, telles que le climat, la disponibilité de l'eau et l'absence de prédateurs naturels. 
Les conséquences des plantes invasives sont multiples. Elles peuvent perturber les chaînes alimentaires, diminuer la qualité de l'eau, et même augmenter les risques d'incendie.
La lutte contre ces envahisseurs végétaux est coûteuse et complexe, nécessitant des efforts de gestion et de contrôle. Comment les reconnaître et s'en débarrasser ?
                        

  • ·         L'ambroisie à feuilles d’armoise : une plante allergisanteAMBROISIE.jpg

    Origine de l'ambroisie à feuilles d’armoise

    Cette plante américaine fut introduite accidentellement avec des graines de tournesol dans les années 1860.

    Où la trouve-t-on ?

    Notamment dans le Rhône, l’Isère, la Drôme, la Nièvre et le Cher. Elle apprécie les cultures de tournesol et de maïs, mais aussi les bords de route et les cours d’eau.

    Ses méfaits

    Son pollen est très allergisant. Entre 1 et 3,5 millions de personnes seraient sensibles à l’ambroisie en France. Cinq grains de pollen par mètre cube d’air suffisent à déclencher les symptômes (éternuements, nez bouché, conjonctivite…).

    Comment reconnaître l'ambroisie à feuilles d’armoise ?

    Elle ressemble à l’armoise mais ses feuilles sont d’un vert vif alors que celles de l’armoise ont une face inférieure blanchâtre.

    Quelle parade ?

    L’arracher au mois de juin avant sa floraison (à la fin de l’été), en déracinant tout le plant. Ne pas oublier de se protéger en portant des gants.

    RENOUE_DU_JAPON.jpg·         La renouée du Japon : une plante destructrice

    Origine de la renouée du Japon

    Introduite en Europe depuis l’Asie de l’Est vers 1820 pour ses qualités ornementales et mellifères.

    Où la trouve-t-on ?

    Dans les zones alluviales, sur les talus, les bords de route et les friches industrielles, en particulier dans le Nord-Ouest, l’Est et le Sud-Ouest.

    Ses méfaits

    Le feuillage très dense et précoce de cette plante prive les autres végétaux de la lumière. Elle favorise par ailleurs l’érosion des berges, et ses rhizomes endommagent les infrastructures.

    Comment reconnaître la renouée du Japon?

    Contrairement à ses cousines de Sakhaline et de Bohème, la renouée du Japon n’a aucun poil sur les nervures de la face inférieure de ses feuilles.

    Quelle parade ?

    Extraire ses rhizomes puis couvrir le sol d’une bâche afin d’éviter toute reprise.

     

    ·         La jussie à grandes fleurs : une plante toxiqueJUSSIE_A_GRANDE_FLEUR.jpg

    Origine de la jussie à grandes fleurs

    Cette plante aquatique d’Amérique du Sud fut introduite au XIXe siècle pour décorer les bassins des jardins.

    Où la trouve-t-on ?

    Dans les régions méditerranéennes, les marais de l’Ouest du pays, le long de la Loire et de la Garonne.

    Ses méfaits

    Elle étouffe les autres espèces aquatiques.

    Comment reconnaître la jussie à grandes fleurs?

    Contrairement à la jussie rampante, dotée de feuilles de couleur vert bleuté, la jussie à grandes fleurs possède des feuilles velues et d’un vert très vif.

    Quelle parade ?

    L’arrachage manuel de la plante et de ses rhizomes avant la floraison est à préférer à sa version mécanique, qui génère d’innombrables boutures (et lui permet donc de se réimplanter).


    BERCE_DU_CAUCASE.jpg·         La berce du Caucase : une plante allergisante

    Origine de la berce du Caucase

    Région du Caucase (Géorgie, Russie), introduite au XIXe siècle pour ses qualités ornementales et mellifères.

    Où la trouve-t-on ?

    Présente dans un large quart Nord-Est et dans les Alpes, elle progresse vers le Sud-Ouest en bord de rivière, sur les talus et les friches.

    Ses méfaits

    Elle concurrence fortement les espèces indigènes. Sa sève, qui recèle des toxines (furanocoumarines), cause de fortes réactions allergiques, et même de graves brûlures.

    Comment reconnaître la berce du Caucase ?

    Ses poils sont noirs, tandis que ceux de la berce commune indigène sont blancs. Ses feuilles sont découpées et pointues.

    Quelle parade ?

    Couper la racine entre 15 et 20 centimètres sous le niveau du sol au printemps. Bien laver les vêtements, les gants et les outils.

     

     

 


Catégorie : - Conseils de jardinage-2024
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