Photos
Le Wilhelma (en allemand, Die Wilhelma, Écouter), ou plus précisément le jardin botanique et zoologique Wilhelma, faisait partie à l'origine d'un ensemble royal associé au parc de Rosenstein qui entoure un château à Stuttgart, Allemagne. Ce jardin-zoo de 30 hectares est situé à Bad Cannstatt, un quartier historique et résidentiel de la capitale du land du Bade-Wurtemberg, au sud-ouest du pays. C'est un ensemble original qui comprend à la fois d'importantes collections botaniques et zoologiques, ainsi que des éléments d'architecture du xixe siècle, classés monuments historiques, disséminés au sein d'un parc d'agrément. Inauguré en 1953, le Wilhelma est fréquenté annuellement par plus de deux millions et demi de visiteurs.
La résidence royale d'été[modifier | modifier le code]
En 1829, des sources d'eau minérale sont découvertes sur l'actuel site du Wilhelma. À l'époque ce terrain faisait partie du parc de Rosenstein, entourant le château du même nom. Le roi Wilhelm I de Wurtemberg (Guillaume Ier de Wurtemberg), décide alors de faire construire dans une annexe du parc une « maison de bain » (Badhaus en allemand).
En 1837, l'architecte Ludwig von Zanth est chargé de concevoir l'ensemble. Le bâtiment sera construit dans le style mauresque en vogue à l'époque, inspiré des palais de Fès au Maroc, et de l'Alhambra en Espagne. Ces bains sont complétés par une orangerie. Mais, à une époque marquée par l'Année sans été, suivie de la grande famine de 1816-1817, le roi hésita à demander le coût élevé de l'ambitieux projet. Il fallut donc attendre plusieurs années pour voir la réalisation complète de l'ensemble1.
En 1842, commence la construction du premier bâtiment, sur ordre du roi qui l'appelle Die Wilhelma (la Wilhelma). Celui-ci se laisse convaincre par son architecte d'apporter des améliorations et mène son projet à bien, contre toute attente. La simple « maison de bain » de cette villa mauresque va devenir une vaste résidence avec bâtiment constitué de plusieurs salles, dont une salle en forme de dôme, et deux serres adjacentes, chacune dotée d'un pavillon d'angle. En 1846, lorsque la résidence royale d'été Wilhelma a été inaugurée, à l'occasion du mariage du prince Charles avec la grande-duchesse Olga Nikolaïevna de Russie, fille de l'empereur Nicolas Ier de Russie, elle comportait une salle de banquet, deux bâtiments principaux avec plusieurs salles d'audience, plusieurs belvédères, des serres et de vastes jardins.
Aujourd'hui la Wilhelma est la propriété du land de Bade-Wurtemberg, successeur juridique des rois de Wurtemberg.
Le parc zoologique[modifier | modifier le code]
Origines[modifier | modifier le code]
L'origine du zoo remonte à 1812, lorsque Frédéric Ier de Wurtemberg, successeur de Guillaume Ier, fait installer une ménagerie dans le parc de la résidence royale d'été. Elle avait pour particularité de proposer des panneaux d'explications sur les animaux visibles dans les enclos et d'être accessible au public. La ménagerie présentait 220 animaux, notamment des éléphants, des singes et des perroquets. En 1816, après la mort du roi Frédéric Ier, la ménagerie doit être fermée pour des raisons financières. En 1840, le zoo devient le zoo Wernersche, annexe d'une auberge dont le propriétaire, Gustav Friedrich Werner (de) utilisa les singes pour distraire ses clients, avant de compléter l'animation par le dressage des lions, des ours, des singes et des perroquets. Après la mort du singe Werner, le zoo a été fermé en 1873.
Deux ans plus tôt, on avait inauguré à Stuttgart le zoo Nill (de) qui a perduré jusqu'en 1906 et rassemblé jusqu'à 500 animaux. En 1907, s'ouvre au nord de la ville le zoo de Doggenburg (de), tentative pour donner aux visiteurs un aperçu du règne animal. Toutefois, les visiteurs déplorant l'absence d'éléphants et de fauves, il fermera ses portes peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale.
Le Wilhelma subit de gros dégâts durant cette guerre, endommagé par les bombardements du 19 et du . Certains bâtiments historiques, aménagements et jardins sont épargnés, mais une grande partie des infrastructures est à l'état de ruine.
Son directeur, Albert Schöchle, veut sauver ce patrimoine et a l'idée d'y faire des présentations d'animaux. La réouverture du lieu se fait en 1949, avec une présentation d'aquariums. En 1950, en plus d'une présentation d'oiseaux, est organisée une exposition temporaire : « Les animaux du conte de fées allemand », bientôt suivie de « Serpents, dinosaures et crocodiles », « Animaux des plaines africaines » ou « Animaux de la jungle indienne ». Ces animaux sont restés ensuite au Wilhelma. Le zoo est inauguré en 1953, mais le ministère des finances dont dépend le zoo n'est pas d'accord et ordonne le départ de tous ces pensionnaires.
En 1956, est alors fondée l'Association des amis et sponsors du Wilhelma et, en 1960, l'établissement obtient l'approbation du conseil et du Landtag de Bade-Wurtemberg (1961) pour poursuivre le développement du Wilhelma comme jardin zoologique et botanique.
Essor du zoo[modifier | modifier le code]
Dès lors, le zoo se développe et de nouveaux locaux sont construits progressivement.
Le premier bâtiment moderne fut l'aquarium, inauguré en 1967. En 1968, sont construits les bâtiments des fauves, des éléphants, des rhinocéros et des hippopotames. Albert Schöchle prend sa retraite en 1970 et son collègue Wilbert Neugebauer lui succède. Les bâtiments des singes, celui des élevages et ont été achevées l'installation d'Afrique du Sud et l'installation des ongulés africains. En 1989, le biologiste Dieter Jauch, conservateur de l'aquarium, devient le troisième directeur du Wilhelma. En 1991 est inaugurée l'enclos des ours et en 1993 la volière de vol libre pour les oiseaux ainsi que la ferme de démonstration sont ouverts. L'extérieur de l'enclos des éléphants a été redessiné et ouvert en .
En , une nouvelle maison pour les singes, dont la construction a coûté 22 millions d'euros, est ajoutée. Celle-ci offre de meilleures conditions d'hébergement dans un enclos de 10 000 m2 aux gorilles et aux bonobos, dont Mimi, la plus vieille femelle gorille d'Europe2.
En 2014, la direction est confiée à Thomas Kolpin. Il est prévu de construire un nouvel enclos pour les éléphants, plus près de la ferme, et les rhinocéros devraient s'installer à leur emplacement actuel.
Présentant un ensemble important à la fois d'animaux et de plantes, le Wilhelma est considéré par les experts comme un lieu unique. Le zoo Wilhelma est géré par l'établissement public des Palais et jardins de l'état du Baden-Württemberg (de) qui relève directement du ministère des Finances. Le zoo Wilhelma est maintenant le seul zoo d'État en Allemagne. Les autres parcs zoologiques et jardins botaniques de ce pays appartiennent à des institutions municipales ou privées3.
Le zoo est suivi depuis 2006 dans une série télévisée allemande : Eisbär, Affe & Co. (Ours polaire, singe et compagnie).
Le jardin botanique[modifier | modifier le code]
Tout comme le zoo, en 1918-1919, à la destitution de la dynastie des Wurtemberg, propriétaire de la résidence d'été du Wilhelma, les collections de plantes sont allées à l'État du même nom. Un petit jardin botanique est alors constitué, avec des orchidées et une collection de cactus ainsi que des azalées et rhododendrons et surtout des Magnolias dont la floraison constitue la principale attraction pour le public.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, dans la nuit du 19 au , le Wilhelma est fortement endommagé. Les plantes, qui n'avaient pas été mises à l'abri ailleurs, ont été détruites. Par la suite, les collections dans les serres ont été reconstituées et enrichies.
Les 20 et , la « fleur » la plus grande au monde, un Arum titan (Amorphophallus titanum) d'une taille de 2,94 m, a fleuri au Wilhelma.
Un jardin patrimonial d'exception
Elles utilisaient ces dernières pour soigner les malades de l’abbaye et des environs, mais aussi les pèlerins de leur hôpital.
Le visiteur est ainsi plongé dans le plaisir de la botanique et la connaissance de l'histoire de la pharmacopée, en même temps qu'on l'initie avec passion à la symbolique et même à la mystique du jardinage.
Renouer avec l’histoire et la botanique
L’emplacement du Jardin Monastique
Sa mise en oeuvre
Son rayonnement
La cohésion d’une équipe et le soutien de la Municipalité
L’aboutissement des travaux
Un jardin du paradis
Il est ensuite transféré à Montigny-les-Metz en 1867. Cette année-là, la Ville de Metz achète la propriété Frescatelly, une résidence d'été construite en 1719 et qui dispose d'un parc de 4,4 ha.
L'activité scientifique du jardin botanique connaît ensuite une période d'austérité sous l'occupation allemande (pénurie de chauffage causant de forte pertes dans les collections tropicales) toutefois le Muséum de Paris l'aide à reconstituer certaines collections végétales.
Le parc est aménagé par le paysagiste Antoine Demoget, qui en fait un jardin à l'anglaise aux allées courbes et agrémenté de bassins. Une statue en bronze, réalisée par Christophe Fratin en 1852, est installée à l'entrée du parc. Elle représente un Cerf aux abois.
A partir des années 60, la Ville axe plutôt sa politique des jardins sur les promenades et le fleurissement. Le jardin botanique perd alors à cette époque sa vocation scientifique. Il n'a peut-être pas dit son dernier mot !
La grande serre qu'il abrite reste un témoin du rayonnement messin. Depuis de nombreuses années, il est dit que les serres du jardin botanique sont celles de l’exposition universelle qui eut lieu sur l’Esplanade en 1861, construites à l’époque par le ferronier Pantz. Or, elles ont brulé lors d’un incendie en 1876. Les serres actuelles ont en fait été construites sous l’annexion allemande (1870 – 1919), selon les plans retrouvés, et dessinées par le « Stadtbaurat » Wahn.
Le parc contient plus de cent variétés d'arbres, dont certaines sont rares comme un séquoia géant de 40 mètres et âgé de 140 ans, un muscadier de Californie, un liquidambar (ou copalme quarante écus), un cyprès chauve, un arbre au caramel ou encore des bananiers et des palmiers plantés en pleine terre.
Le jardin dispose également d'une roseraie, au tracé régulier et géométrique, et qui contient 80 variétés de rosiers, des vivaces et des plantes grimpantes comme le jasmin d'hiver ou le kiwi ornemental.
Il est agrandi en 1997 à l'emplacement des anciennes serres de production. Dans ce nouvel espace, on peut notamment admirer un jardin des senteurs, un autre de graminées, une tonnelle de cytises et un plan d'eau agrémenté de nénuphars.
Le pavillon “Frescatelly” situé au centre du jardin abrite actuellement la direction du Service des Espaces Verts et du Cadre de Vie.
Les serres, d’une superficie de 1 000 m² environ, datent de 1898 et sont l’œuvre de Wahn, architecte de la ville à l’époque. Elles rassemblent des plantes tropicales et exotiques venues de diverses régions du monde aux climats variés : équatorial, méditerranéen, aride et tropical. metz.fr
CLEMATIS – CLEMATITE
Renonculacées
Ce genre comprend environ 200 espèces de vivaces herbacées à souche ligneuse et de plantes grimpantes, semi-ligneuses à ligneuses, persistantes ou caduques, vivant dans les deux hémisphères notamment en Europe, dans l’Himalaya, en Chine, en Australie, en Amérique du Nord et centrale.
Il existe plus de 400 cultivars généralement à grandes fleurs.
Du fait de la diversité des espèces : vivaces herbacées de petite taille, arbustes grimpants ou étalés, plantes grimpantes atteignant de 10 à 15 m de hauteur, l’aspect des clématites varie considérablement.
Les feuilles, opposées, parfois alternes, glabres ou pubescentes, sont simples, tripalmées, pennées ou bipennées, avec le bord entier ou irrégulièrement découpé.
Les espèces grimpantes s’accrochent au support ou à la plante hôte par le biais des pétioles transformées en vrilles.
Les fleurs bisexuées, sont solitaires ou groupées en cymes ou en panicules. Elles présentent 4 à 10 sépales, avec des dimensions très variables.
Les clématites sont cultivées pour leur floraison généreuse, souvent suivie de fruits plumeux décoratifs, gris, argenté.
Certaines comme Clematis recta, sont odorantes.
Utilisez les formes grimpantes pour garnir une pergola, un treillage, un arceau, une tonnelle ou un mur, voire pour habiller les branches d’un grand arbuste ou d’un petit arbre. Cultivez les espèces herbacées dans les massifs.
Culture
Au soleil ou à mi-ombre, dans un sol fertile, humifère, bien drainé, en ombrageant les racines et la base des tiges ( avec une tuile plate par exemple)
Les clématites herbacées préfèrent le plein soleil. Paillez toutes les clématites en février avec du compost de jardin ou du fumier bien décomposé.
Taillez les clématites du groupe 1 après la floraison. Supprimez les tiges mortes ou abimées, raccourcissez les autres si nécessaire.
Pour les clématites du groupe 2 supprimez les tiges mortes ou faibles début mars avant la reprise de la croissance et rabattez toutes les autres au-dessus de beaux bourgeons. Supprimez les fleurs fanées.
Rusticité
Très bonne en général.
Multiplication
Semis des espèces en godet sous châssis froid en automne. Division ou séparation de rejets des espèces herbacées en avril. Boutures herbacées en mai-juin, ou semi-ligneuses en juillet. Marcottes en février-mars.
·