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 Textes poétiques(29 photos)
TEXTES POETIQUES
Röslein auf der Heiden Sah'ein Knab ein Röslein stehn, Röslein auf der Heiden, War so jung und morgenschön, Lief er schnell, es nah zu sehn Sah's mit vielen Freuden. Röslein, Röslein Röslein rot, Röslein auf der Heiden. Knabe sprach : Ich breche dich, Röslein auf der Heiden ! Röslein sprach : Ich steche dich, Dass du ewig denkst an mich, Und ich will's nicht leiden, Röslein, Röslein Röslein rot, Röslein auf der Heiden. Und der wilde Knabe brach's Röslein auf der Heiden ; Röslein wehrte sich un stach, Half ihm doch kein Weh und Ach, Musst es eben leiden. Röslein, Röslein Röslein rot, Röslein auf der Heiden.   Johann Wolfgang von Goethe
A Cassandre Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avait éclose Sa robe pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée, Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vôtre pareil. Las ! Voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las, las ses beautés laissé cheoir Ô vraiment marâtre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur la vieillesse fera ternir votre beauté.   Pierre de Ronsard
Kennst du das Land, wo die Zitronen blühn Kennst du das Land, wo die Zitronen blühn, Im dunkeln Laub die Goldorangen glühn, Ein safter Wind vom blauen Himmel weht, Die Myrte still und hoch der Lorbeer steht ? Kennst du es wohl ? Dahin ! Dahnin möcht'ich mit dir, O mein Geliebter ziehen. Kennst tu das Haus ? Auf Sälen ruht sein Dach, Es glänzt der Saal, es schimmert das Gemach, Und Marmorbilder stehn und sehn mich an : Was hat man dir, du armes Kind, getan ? Kennst du es wohl ? Dahin ! Dahnin möcht'ich mit dir, O mein Beschützer ziehen. Kennst du den Berg und seinen Wolkensteg ? Das Maultier such im Nebel seinen Weg, In Höhlen wohnt der Drachen alte Brut ; Es stürzt der Fels und über ihn die Flut. Kennst du ihn wohl ? Dahin ! Dahnin geht unser Weg ! O Vater, lass uns ziehn !   Johann Wolfgang von Goethe
O Tannenbaum, O Tannenbaum, Wie treu sind deine Blätter Du grünst nicht nur zur Sommerzeit, Nein auch im Winter wenn es schneit. O Tannenbaum, O Tannenbaum, Wie treu sind deine Blätter O Tannenbaum, O Tannenbaum, Du kannst mir sehr gefallen ! Wie oft hat schon zur Winterszeit Ein Baum von dir mich hoch erfreut ! O Tannenbaum, O Tannenbaum, Du kannst mir sehr gefallen ! O Tannenbaum, O Tannenbaum, Dein Kleid will mich was lehren : Die Hoffnung und Beständigkeit Gibt Mut und Kraft zu jeder Zeit O Tannenbaum, O Tannenbaum, Dein Kleid will mich was lehren.  Ernst Anschüt
Bel aubépine, fleurissant, verdissant, Le long de ce beau rivage, Tu es vêtu jusqu'au bas Des long bras D'une lambruche sauvage Deux camps de rouges fourmis Se sont mis En garnison sous ta souche. Dans les pertuis de ton tronc Tout du long Les avettes ont leur couche. Le chantre rossignolet Nouvelet, Courtisan sa bien-aimée, Pour ses amours alléger Vient loger Tous les ans en ta ramée Su ta cime il fait son nid Tout uni De mousse et de fine soie, Où ses petits écloront, Qui seront De mes mains la douce proie Or vis gentil aubépine Vis sans fin, Vis sans que jamais tonnerre, Ou la cognée ou les vents, Ou les temps Te puissent ruer par terre.   Pierre de Ronsard
J'ai lié ma botte Au bois voisin il y a des violettes de l'aubépine et de l'églantier J'ai lié ma botte avec un brin de paille j'ai lié ma botte avec un brin d'osier J'y vais le soir pour y faire la cueillette En gros sabots et en tablier J'en cueillis tant j'en avais plein ma hotte Pour les porter, j'ai du les lier En revenant, j'ai rencontré un prince Avec mes fleurs, je l'ai salué M'a demandé de venir à la ville Et d'habiter dans un grand palais Mais j'aime mieux la maison de mon père Son bois joli et ses églantiers J'ai lié ma botte avec un brin de paille j'ai lié ma botte avec un brin d'osier.   Francine Cockenpo
Blaue Hortensie Sowie das letzte Grün in den Farbentiegeln sind diese Blätter, trocken, stumpf und raub, hinter den Blütendolde, die ein Blau nicht auf sich tragen, nur von ferne spiegeln, Sie spiegeln es verweint und ungenau, als wollten sie es wiederum verlieren, und wie in alten blauen Briefpapieren ist Gelb in ihnen, Violett und Grau ; Verwachsenes wie an einer Kinderschütze, Nichtmehrgetragenes, dem nichts mehr geschieht ; wie fühlt man eines kleinen Lebens Kürze Doch plötzlich scheint das Blau sich zu verneuen in einer von den Dolden, und man sieht ein rührend Blaues sich vor Grünem freuen.   Rainer Maria Rilke
Le Chêne et le Roseau Le Chêne dit un jour au roseau : Vous avez bien sujet d'accuser la nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau, Le moindre vent qui d'aventure Fait rider la face de l'eau, Vous oblige à baisser la tête ; Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d'arrêter les rayons du soleil Brave l'effort de la tempête. Tout vous est aquilon ; tout me semble zéphir Encor si vous naissiez à l'abri du feuillages Dont je couvre le voisinage, Vous n'auriez pas tant à souffrir ; je vous défendrais de l'orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des Royaume du vent, La Nature envers vous me semble bien injuste, Votre compassion lui répond l'Arbuste, Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci, Les vents me sont moins qu'à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leur coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; Mais attendons la fin. Comme il disait ces mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eut porté jusque-là dans ses flancs. L' Arbre tient bon ; le Roseau plie, Le vent redouble ses efforts Et fait si bien qu'il déracine Celui qui de la tête au ciel était voisine Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.  Jean de la Fontaine
Roses blanches de Corfou Pourquoi faut-il que le bateau s'en aille Quand le soleil se lève encore dans le ciel bleu Quand nous vivons le temps des fiançailles Pourquoi faut-il que vienne le temps des adieux ? Roses blanches de Corfou, Roses blanches, roses blanches Chaque nuit je pense à vous Roses blanches de Corfou Votre parfum est si doux Quand l'aurore Vient d'éclore Mais je suis bien loin de vous Roses blanches de Corfou Je reviendrai, si tu a su m'attendre, Quand le printemps nous donnera ses plus beaux jours, Aucun bateau ne pourra me reprendre, Je resterai dans le pays de notre amour.   Pierre Delanoe, Franck Gerald, Manos Hadjidakis
La Rose et le Réséda Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous deux adoraient la belle Prisonnière des soldats Lequel montait à l'échelle Et lequel guettait en bas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Qu'importe comment s'appelle cette clarté sur leurs pas Que l'un fût de la chapelle Et l'autre s'y dérobât Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous les deux étaient fidèles Des lèvres du cœur des bras Et tous les deux disaient qu'elle Vive et qui vivra verra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Quand les blés sont sous la grêle Fou qui fait le délicat Fou qui songe à ses querelles Au cœur du commun combat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Du haut de la citadelle La sentinelle tira Par deux fois et l'un chancelle L'autre tombe qui mourra Celui qui croyait au ciel.Celui qui n'y croyait pas Ils sont en prison Lequel A le plus triste grabat Lequel plus que l'autre gèle Lequel préfère les rats Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Un rebelle est un rebelle Nos sanglots font un seul glas Et quand vient l'aube cruelle Passent de vie à trépas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Répétant le nom de celle Qu'aucun des deux ne trompa Et leur sang rouge ruisselle Même couleur même éclat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Il coule il coule il se mêle A la terre qu'il aima Pour qu'à la saison nouvelle Mûrisse un raisin muscat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas L'un court et l'autre a des ailes De Bretagne ou du Jura Et framboise ou mirabelle Le grillon rechantera Dites flûte ou violoncelle Le double amour qui brûla L' alouette et l'hirondelle.   Louis Aragon
À la claire fontaine M'en allant promener J'ai trouvé l'eau si belle Que je m'y suis baigné Il y a longtemps que je t'aime jamais je ne t'oublierai Sous les feuilles d'un chêne Je me suis fait sécher Sur la plus haute branche Un rossignol chantait Il y a longtemps que je t'aime jamais je ne t'oublierai Chante, rossignol, chante Toi qui as le cœur gai Tu as le cœur à rire Moi, je l'ai à pleurer Il y a longtemps que je t'aime jamais je ne t'oublierai J'ai perdu mon amie Sans l'avoir mérité Pour un bouquet de rose Que je lui refusai Il y a longtemps que je t'aime jamais je ne t'oublierai Je voudrais que la rose Fût encore au rosier Et que ma douce amie Fût encore à m'aimer.   Chanson française traditionnelle
J'ai descendu dans mon jardin J'ai descendu dans mon jardin Pour y cueillir du romarin Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot nouveau Pour y cueillir du romarin J'n'en avais pas cueilli trois brins Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot nouveau J'n'en avais pas cueilli trois brins Qu'un rossignol vint sur ma main Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot nouveau Qu'un rossignol vint sur ma main Il me dit trois mots en latin Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot nouveau Il me dit trois mots en latin Que les hommes ne valent rien Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot nouveau Que les hommes ne valent rien Et les garçons encore bien moins Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot nouveau Et les garçons encore bien moins Des dames il ne me dit rien Gentil coquelicot Mesdames gentil coquelicot nouveau Des dames il ne me dit rien Mais des d'moiselles beaucoup de bien. Jean-Baptiste Weckerlin
Une fleur La dame d'onze heures connaissez-vous ça ? C'est une petite fleur qui s'ouvre à onze heures s'il ne pleut pas. Tout juste à onze heures, comme ça... M. RoyMon
Mon tableau préféré Le jardin de l'artiste à Vétheuil J'ai comme Claude Monnet, la passion des jardins en fleurs. Cela ressemble à un poème. En regardant ce tableau je vois déjà s'ouvrir les anémones du Japon, blanches, si blanches autour du pistil vert, si vert, lui même cerclé d'un anneau jaune, si jaune, ou bien mauve, rose tendre au cœur noir, les gaillardes royales qui sont autant de petits soleils pourpres et or, Les delphiniums dont le tige penchera lourde de fleurs légères, les hémérocalles plus sensibles qu'une plaque photographique, et surtout la clématite Président bleue : c'est son nom , je n'y peux rien !   François Mitterand
Le haricot vert Un haricot vert Suspendu en l'air Par un petit cordon De couleur marron. Le cordon se casse, L'haricot trépasse. Un petit garçon Va le ramasser Pour le manger.   Comptine
Der Erlkönig Wer reitet so spät durch Nacht und Wind ? Es sit der Vater mit seinem Kind, Er hat den Knaben wohl in dem Arm, Er fasst ihn sicher, er hält ihn warm. Mein Sohn, was birgst du so bang dein Gesicht ? Siehst Vater, du den Erlkönig nicht ? Den Erlkönig mit Kron' und Schweif ? - Mein Sohn, es ist ein Nebelstreif «Du, liebes Kind, komm, geh mit mir ! Gar schöne Spiele spiel' ich mit dir ; Manch bunte Blumen sind an dem Strand, Meine Mutter hat manch gülden Gewand.» Mein vater, mein Vater, und hörest du nicht, Was Erlenkönig mir leise verspricht ? - Sei ruhig, bleibe ruhig, mein Kind, In dürren Blätter säuselt der Wind «Willst, feiner Knabe, du mit mir gehn ? Meine Töchter sollen dich warten schön ; Meine Töchter führen den nächtlichen Reihn, Und wiegen und tanzen und singen dich ein.» Mein vater, mein Vater und siehst du nicht dort Erlkönigs Töchter am dürsten Ort ? - Mein Sohn, mein Sohn, ich seh'es genau : Es scheinen die alten Weiden so grau. «Ich liebe dich, mich reizt deine schöne Gestalt; und bist du nicht willig, so brauch ich Gewalt.» Mein Vater, mein Vater, jetzt fasst er mich an! Erlkönig hat mir ein Leids getan ! - Dem vater grauset's, er reitet geschwind, er hält in den Armen das ächzehnde Kind, erreicht den Hof mit Mühe und Not ; in seinen Armen das Kind war tot. 
Johann Wolfgang von Goethe
Louange de l'olivier Ton haleine un jour de janvier, Ou, tirant de grosses bouffées De ta pipe, charmant fumeur, Est ce le train ? Sont ce les fées ? La cendre du jour qui se meurt ? Soyons justes : c'est l'olivier.   Jean Cocteau 
L'olivier sur la colline Sur la plus haute colline Il y avait un olivier Qui avait l'air de pencher Sur cette même colline Il y avait un oiseau blanc Qui cherchait soleil levant Entre cet oiseau et l'arbre Une immense croix de fer Pour tous ceux qui ont souffert L'olivier de la colline Mourut un matin d'hiver L'oiseau partit vers la mer Mais je sais qu'un jour de Pâques L'olivier reverdira Et que l'oiseau reviendra.   Chant scout
Kling, Glöckchen, kling! Kling, Glöckchen, klingelingeling! Kling, Glöckchen, kling! Lasst mich ein, ihr Kinder! Ist so kalt der Winter! Öffnet mir die Türen! Lasst mich nicht erfrieren! Kling, Glöckchen, klingelingeling! Kling, Glöckchen, kling! Kling, Glöckchen, klingelingeling! Kling, Glöckchen, kling! Mädchen, hört, und Bübchen, Macht mir auf das Stübchen! Bringt euch viele Gaben, Sollt euch dran erlaben! Kling, Glöckchen, klingelingeling! Kling, Glöckchen, kling! Kling, Glöckchen, klingelingeling! Kling, Glöckchen, kling! Hell erglühn die Kerzen, Öffnet mir die Herzen, Will drin wohnen fröhlich, Frommes Kind, wie selig! Kling, Glöckchen, klingelingeling! Kling, Glöckchen, kling.   Karl Enslin
Il existe près des écluses Un bas quartier de bohémiens Dont la belle jeunesse s'use À démêler le tien du mien En bande on s’y rend en voiture, Ordinairement au mois d’août, Ils disent la bonne aventure Pour des piments et du vin doux. On passe la nuit claire à boire On danse en frappant dans ses mains, On n’a pas le temps de le croire Il fait grand jour et c’est demain. On revient d’une seule traite Gais, sans un sou, vaguement gris, Avec des fleurs plein les charrettes Son destin dans la paume écrit. J’ai pris la main d’une éphémère Qui m’a suivi dans ma maison Elle avait des yeux d’outremer Elle en montrait la déraison. Elle avait la marche légère Et de longues jambes de faon, J’aimais déjà les étrangères Quand j’étais un petit enfant ! Celle-ci parla vite vite De l’odeur des magnolias, Sa robe tomba tout de suite Quand ma hâte la délia. En ce temps-là, j’étais crédule Un mot m’était promission, Et je prenais les campanules Pour des fleurs de la passion. À chaque fois tout recommence Toute musique me saisit, Et la plus banale romance M’est éternelle poésie Nous avions joué de notre âme Un long jour, une courte nuit, Puis au matin : “Bonsoir madame” L’amour s’achève avec la pluie.”    Louis Aragon
Les Pavots Lorsque vient le soir de la vie, Le printemps attriste le cœur : De sa corbeille épanouie Il s’exhale un parfum moqueur. De toutes ces fleurs qu’il étale, Dont l’amour ouvre le pétale, Dont les prés éblouissent l’œil, Hélas ! il suffit que l’on cueille De quoi parfumer d’une feuille L’oreiller du lit d’un cercueil. Cueillez-moi ce pavot sauvage Qui croît à l’ombre de ces blés : On dit qu’il en coule un breuvage Qui ferme les yeux accablés. J’ai trop veillé ; mon âme est lasse De ces rêves qu’un rêve chasse. Que me veux-tu, printemps vermeil ? Loin de moi ces lis et ces roses ! Que faut-il aux paupières closes ? La fleur qui garde le sommeil ! 
Alphonse de Lamartine
Seconde chanson de la fleur de souci Ayant dit ayant fait Ce qui me plaît Je vais à droite je vais à gauche Et j'aime la fleur de souci Je vais à droite je vais à gauche Je bois du vin je bois de l'eau Chantant faux mais chantant fort Et j'aime la fleur de souci Chantant faux mais chantant fort Quand le diable y serait Je l'inviterais S'il aime la fleur de souci Je l'inviterais Comme j'invite tous les bons camarades à partager mon verre et ma chanson Et à vider nos verres sur la fleur de souci.  Robert Desnos
La fenêtre de la maison Paternelle Autour du toit qui nous vit naître Un pampre étalait ses rameaux, Ses grains dorés, vers la fenêtre, Attiraient les petits oiseaux. Ma mère, étendant sa main blanche, Rapprochait les grappes de miel, Et ses enfants suçaient la branche, Qu'ils rendaient aux oiseaux du ciel. L'oiseau n'est plus, la mère est morte ; Le vieux cep languit jaunissant, L'herbe d'hiver croît sur la porte, Et moi, je pleure en y pensant. C'est pourquoi la vigne enlacée Aux mémoires de mon berceau, Porte à mon âme une pensée, Et doit ramper sur mon tombeau.   Alphonse de Lamartine
Muguet (extrait) … Presque toute une nation exige le muguet comme le pain, au printemps. N'était sa fragrance démesurée, hors de toute logique – j'écrirais de toute convenances – le muguet est une maigre fleurette à campanules ronds d'un blanc vert. Elle se hausse au dessus des feuilles sèches, à l'heure de l'année où choient les premières pluies chaleureuses, gouttes lourdes qui entraînent, délient les arabesques simples échappés au bec du merle et les premières notes, d'une sphéricité lumineuse, jaillies des premiers rossignols... Je tâte timidement, j'invente un rapport indicible entre la goutte laiteuse des muguets, le pleur de pluie tiède, la bulle cristalline qui monte du crapaud... Colette
L'EGLANTINE Nous avions en courant descendu la colline... Sur un buisson foncé luisait une églantine, Mélancolique fleur sans parfum ni rayons, Qui n'arrête que rarement les papillons. « Regardez cette rose ! Et comme elle est jolie » M'écriai-je... « Toujours, fit-il votre folie De voir de la beauté quand il n'y en a pas : Ce n'est rien, c'est une églantine ». Mais tout bas, Car je ne voulais pas qu'elle puisse m'entendre « Nul bouquet ne la veut, nul parc ne vient la prendre : Elle est seule, elle peut se croire sans beauté... Alors, moi, tu comprends, j'ai voulu la flatter ! »   Rosemonde Gérard Rostand
J'aime les fleurs... (extrait) J'aime les fleurs, non point comme des fleurs, mais comme des êtres matériels et délicieux : je passe mes jours et mes nuits dans les serres où je les cache ainsi que les femmes des harems... Mais j'entre le plus souvent chez les orchidées, mes endormeuses préférées. Leur chambre est basse, étouffante. L'air humide et chaud rend moite la peau, fait haleter la gorge et trembler les doigts. Elles viennent ces filles étranges de pays marécageux, bruyants et malsains. Elles sont attirantes comme des sirènes, mortelles comme des poisons, admirablement bizarres, énervantes, effrayantes. En voici qui semblent des papillons avec des ailes énormes, des pattes minces, des yeux ! Car elles ont des yeux ! Elles me regardent, elles me voient, êtres prodigieux, invraisemblables, fées, filles de la terre sacrée, de l'air impalpable et de la chaude lumière, cette mère du monde. Oui, elles ont des ailes, et des yeux, et des nuances qu'aucun peintre n'imite, tous les charmes, toutes les grâces toutes les formes qu'on peut rêver. Leur flanc se creuse, odorant et transparent, ouvert pour l'amour, et plus tentant que toute la chair des femmes. Les inimaginables dessins de leur petit corps jettent l'âme grisée dans le paradis des images et des voluptés idéales. Elles tremblent sur leur tige comme pour s'envoler. Vont-elles s'envoler, venir à moi ? Non, c'est mon cœur qui vole au dessus d'elles comme un mâle mystique et torturé d'amour.... Guy de Maupassant
Dansons la capucine Dansons la capucine Y a pas de pain chez nous Y en a chez la voisine Mais ce n'est pas pour nous You ! Dansons la capucine Y a pas de feu chez nous Yen a chez la voisine Mais ce n'est pas pour nous You ! Dansons la capucine Y a du plaisir chez nous On pleure chez la voisine On rit toujours chez nous You ! Comptine ancienne


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 Promesse de fleurs
Les Potentilles(14 photos)
LES POTENTILLES
La Potentilla alba, également appelée Potentille blanche, est une espèce botanique répandue dans les zones montagneuses de tout l'Est de la France. Cette petite vivace alpine présente un port bas et étalé, et fleurit en été, offrant des petites fleurs blanches en forme de coupes plates. Elles s'épanouissent sur un feuillage digité et velu, vert sombre, au revers argenté, plaqué sur le sol. Ses jeunes pousses printanières sont joliment argentées. Cette espèces très rustique et caduque fera merveille dans une rocaille ou dans un jardin sauvage, plantée au soleil dans un sol pas trop sec, même calcaire, caillouteux ou argileux. 
La Potentilla alba tout comme les fraisiers appartient à la famille des Rosacéae. Son habitat naturel est montagnard, composé le plus souvent de pelouses calcaires et de bois clairs. C'est une plante vivace à tiges prostrées qui forme une touffe très basse, ne dépassant 10cm de hauteur, pour un étalement de 3cm environ. Son feuillage est son premier atout. Au printemps paraissent de jeunes pousses densément couvertes de soies blanches qui leur confèrent un très beau reflet argenté. Elles se déploient en feuilles de 4 à 8cm de diamètre découpées en 5 lobes oblonges également couverts de soies . Le dessus du limbe arbore une teinte vert sombre mat tandis que le revers, couvert de duvet est plus blanchâtre. En mai-juin la plante produit des inflorescences en forme de cymes légères composées de fleurs blanches à 5 pétales échancrés larges de 2 à 3cm.
La Potentilla alba n'est pas une plante spectaculaire, mais elle a pour elle le charme des plantes sauvages et sa facilité de culture dans des sols ingrats calcaire ou caillouteux, pour peu qu'ils soient pas arides. C'est une plante parfaite en bordure, en compagnie des saxifrages paniculées, ou de petits sedums. Elle est très belle aussi en rocaille, accompagnée de pulsatillas, de Walsteinia ternata ou Fragaria Pink Panda, armoises grises, teucrium. On pourra l'associer également aux gypsophiles rampants, à Saponaria ocymioïdes, au géranium vivace Philippe Vapel, valériane des jardins, Dianthus erinaceus.....
                           
Potentilla nepalensis Miss Willmott appartient à la famille des Rosaceae. C'est une plante vivace à tiges rameuses qui forme une touffe dense et buissonnante de 50cm de hauteur pour un étalement de 60cm. Son feuillage est aussi doux au regard qu'au toucher. Les feuilles inférieures sont découpées en cinq folioles dentées, les feuilles supérieures en trois folioles et couvertes de poils soyeux, vert vif, satiné. La floraison se déroule en juillet et août, avec une remontée possible en automne. Les fleurs apparaissent sur des hampes ramifiées à l'extrémité des tiges, évoquant des petites églantines rose vif de 2cm de diamètre, lavées de crème, autour d'un cœur rouge cerise sombre bien contrasté.
Potentilla nepalensis Miss Willmoth est une plante parfaite en bordure, en compagnie des achillées millefeuille, de sédums(Autum Joy). Elle est très belle dans les massifs de vivaces de terrains secs, associée aux sauges arbusives, sauges officinales, armoises grises, teucriums... C'est aussi une bonne vivace pour les rocailles ensoleillées où on pourra l'associer aux gypsophiles rampants, à Saponaria ocymioïdes, au géranium vivace Philippe Vapel, valériane des jardins, Dianthus erinaceus..
Potentilla nepalensis Miss Willmott, également appelée potentille vivace du Népal, est une plante himalayenne très rustique, offrant tout l'été des nuées de fleurs rose cerise, à peine lavé de crème, au cœur rouge profond, pleines de fraîcheur et de vivacité, sur les tiges fines et ramifiées de sa ramure étalée. Son feuillage est empreint de douceur, vert satiné, rappelant celui des fraisiers.Cette plante d'une grande valeur ornementale est aussi. Elle garnira les espaces nus, sur sols ingrats, pauvres et secs, là où peu de plantes aussi belles sont capables de se maintenir.
                         
La Potentilla William Rollisson est une variété vivace, à fleurs couleur rouge orangée de 2 à 3cm légèrement veinées de jaune au centre les pétales ont un revers jaune. Ses feuilles ont une forme qui rappelle celles du fraisier. Sa floraison abondante et durable, de juin à août et sa robustesse sont appréciables en haie basse, massif ou mixed border.
Promesse de Fleurs
Les Alliums(82 photos)

L’allium, largement représenté au jardin potager avec l’oignon, les caïeux d’ail et la ciboulette, comprend de nombreuses variétés cultivées pour la beauté de leurs fleurs en boules rondes perchées au sommet de hautes tige dites ail d’ornement.

Les ails (ou plutôt les aulx) d’ornement, familiers de jardins contemporains, sont superbes en massifs, leur floraison est très longue et s’échelonne suivant les variétés d’avril à juillet. Leurs coloris lilas, mauve, violet apportent beaucoup de fraicheur associée au rose et au blanc. Leur hauteur varie selon la variété de 0,20 m à 1,50 m et leurs fleurs ont un diamètre compris entre 5 et 40 cm.

Ils s’associent très bien aux grandes hampes florales des Eremurus, aux Pivoines avec lesquelles ils forment de superbes massifs, et plus généralement avec les vivaces d’inspirations contemporaines.

Ils font de très beaux bouquets de fleurs fraîches et séchées. Bulbes méditerrannéennes, ils sont à cultiver en plein soleil ; plantés dans une terre bien drainée plutôt sèche, ils reviendrons de nombreuses années.

 

 

 





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généralités(0 photos)

Promesse de fleurs

Promesse de fleurs est une pépinière familiale attachée à la qualité de ses plantes et de son service. C’est le spécialiste français du végétal en ligne.

Que vous soyez jardinier débutant, expérimenté ou collectionneur, vous trouverez votre bonheur parmi nos 20 000 variétés de vivaces, arbustes, arbres, grimpants, rosiers, bulbes, plantes annuelles et graines. Nous vous conseillons dans le choix, la plantation et la culture, et vous proposons des inspirations, des styles et des solutions dans l’air du temps.

Nous croyons en des jardins qui s’adaptent à nos modes de vie et aux enjeux environnementaux d’aujourd’hui. Nous avons à coeur de vous accompagner et de vous inspirer pour vous permettre de créer des jardins à la fois beaux et durables. Des jardins à vivre et à rêver, pour longtemps !

Promesse de fleurs puise ses racines dans son histoire : originaires des Flandres depuis 1950, nous sommes attachés à notre culture et à notre terroir.

C'est à Houplines, près de Lille, que bat le coeur de l'entreprise, et d'où partent toutes vos plantes ! Sur une superficie de 3 hectares de pépinière et 10 000 m2 de serres, nous élevons plus de 20 000 variétés de plantes, arbres et arbustes.

L’entreprise est née en 1954 sous le nom de Schryve Jardin. C’est à l’époque une pépinière et une graineterie sur la place d'un petit village du Nord, et dont la réputation de qualité a très rapidement dépassé les frontières régionales.

En 2008, l’entreprise familiale est reprise par Pascal Griot et transformée en spécialiste de la vente en ligne de plantes pour le jardin, avec l’ambition de proposer le plus grand choix (au monde), une livraison (super) rapide et de (très) bons conseils !

Promesse de fleurs vous propose le plus grand choix au monde de plantes de jardin. Cela peut paraître un peu présomptueux, mais c'est pourtant vrai !

Chaque saison, nous poursuivons l’élargissement de nos gammes et nous avons passé le cap des 20 000 variétés - dont près de 10.000 variétés en stock et disponibles immédiatement.

Vivaces, arbustes, arbres, grimpants, rosiers, bulbes, plantes annuelles et graines : nous sélectionnons toutes nos pépites végétales avec le plus grand soin et renouvelons sans cesse nos nouveautés et nos exclusivités.

Vos commandes sont préparées avec soin dans nos serres, et chaque jour, nous expédions un grand volume de plantes fraîches, soigneusement contrôlées et bien protégées, en France et en Europe.

Face au déclin de la biodiversité des forêts de France, mise à mal par la destruction des milieux naturels à des fins économiques, il est aujourd’hui essentiel de retrouver des espaces dépourvus de toute intervention humaine. À ce titre, l’association États Sauvages œuvre à l’achat de parcelles de forêts, qu’elle laisse en libre évolution, afin de préserver les espèces menacées et redonner toute sa place au sauvage.


Pour lire l'article complet gratuitement : https://lareleveetlapeste.fr/cette-association-achete.../ 
Le grand système extrêmement puissant va se casser la gueule, le technosolutionnisme atteint ses limites, les "solutions" sur lesquelles nous misons l'avenir et les grands projets que les privilégiés persistent à nourrir ( conquête spatiale, IA, impérialisme, etc...) vont également buter sur la descente énergétique et matérielle. Il faut anticiper des bascules sociétales et s'y préparer collectivement, en coopération intra - et inter-territoriales, intra - et inter-communautaires, sans tomber dans le piège de l'entre-soi.
Ceux qui refusent de nouvelles limitations par principes sans s'intéresser aux bouleversements à l'œuvre dont découle l'impératif desdites limitations, n'œuvre pas au nom de la liberté ainsi qu'ils le prétendent mais dans l'espoir égoïste de maintenir leurs privilèges. Le  monde change vite; si nous voulons préserver ce qui compte, il faut vite changer aussi. conclut  ARTHUR KELLER.



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 Manifestations|2024

Chaque année Folie'Flore s'efforce de réutiliser les éléments du show floral. Les grands végétaux seront réutilisés par la Ville de Mulhouse après l’événement ou reviendront l’année prochaine pour magnifier les jardins. Les plantes utilisées dans les massifs sont toutes en pots et repartent dès la fin de l’édition pour fleurir et égayer les massifs de la ville de Mulhouse. Les végétaux périssables seront compostés.
La planète des fleurs géantes

Ce jardin donne l’impression d’être petit au milieu de toutes ces fleurs de taille démesurée. La créatrice Lydia Casabona à l’origine de leur création a travaillé sur la réaction à la lumière noire des matières premières qu’elle utilise pour donner des effets lumineux étonnants.

Les éléments techniques de base comme le sable et les bordures font partie du stock de l’événement et sont réutilisés chaque année.

Lorsque des fruits et légumes sont utilisés pour le show ils font l’objet de dons auprès de la banque alimentaire à l’issue de l’événement. 

Le jardin de l'atlantide

Ce jardin s'inspire de la légende de l’Atlantide avec ses personnages mythiques. 

Véritable plongeon dans un univers sous-marin, ce jardin met en scène des sculptures de sables impressionnantes. Retrouvez des gardes qui veillent sur les trésors de l'Atlantide mais aussi Poséidon, Antinéa et d'autres créatures et animaux sous-marins. Une colonne d’eau s'échappe depuis le plafond et vient animer le centre du jardin. Des bulles de ballons sont dispersées et donnent

L’impression de remonter à la surface
Le jardin royal

Ce jardin installé sous chapiteau et en partie sous un toit transparent donne l'impression d'être dans une pièce d'un château tout en profitant des majestueux jets d'eau qui font la grandeur de certains grands jardins à la Française.

Les codes des jardins à la française sont totalement renversés avec des parterres géométriques travaillés en salades et de grands personnages vêtus de robes et coiffes en fleurs coupées. 

Le jardin en équilibre

Ce jardin invite les plus jeunes visiteurs à grimper, jouer et s’amuser. Des rondins sont installés et permettent de créer un parcours d’équilibre jusqu’à une structure de jeu. Des photos d’enfants en équilibre taille réelle sont implantées et réalisées par les photographes de la corporation alsacienne. 

Les chalets de créateurs sont disposés dans ce jardin pour vous permettre de découvrir des nouveautés réalisées de manière artisanales. Le flower and coffe truck (déjà présent en 2023) revient également dans ce jardin, avec sa carte de douceurs faite maison et ses boissons.

Un endroit où petits et grands y trouvent leur bonheur et peuvent faire une pause.

Le jardin à fleur d'eau

Ce jardin à la fois paysager et fleuri fait la part belle aux effets aquatiques. Une fontaine géante en forme de fleur laisse déborder des jets d’eau impressionnants. Cette réalisation hors norme est une création des apprentis du Pôle formation UIMM Alsace, situé dans le quartier de la Fonderie à Mulhouse, en collaboration avec le Service Nature et Espaces Verts de la ville de Mulhouse et la société Aquatique Show. Des fontaines jaillissent en plein cœur de plantations fleuries et colorées et montent en puissance sur la musique.

 

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 Voyage botanique
                                                            
Frédéric Pautz a visité un jardin d'altitude du Haut-Chitelet à La Bresse, qui a été sélectionné au niveau national pour une série de reportages. Il nous offre des photos et des prises de vue extraordinaires.







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Les voyages de FREDERIC PAUTZ  l'ont amené à visiter Nuremberg


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Frédéric nous fait parvenir une nouvelle fois des photos, lors de son passage à Francfort-sur-leMain