Fleur au fruit - 2014 - Décembre - Fiche 030
Victoria amazonica (Poepp) J.C. Sowerby
Nom commun : Nénuphar géant d’Amazonie
Famille des Nymphéacées
Origine : fleuve Amazone
C’est avec nostalgie que nous allons évoquer le Nénuphar géant d’Amazonie qui était cultivé dans la serre de Bary, aujourd’hui fermée au public.
Longtemps appelé Victoria regia, il doit son nom à la reine Victoria, sous le règne de laquelle il fut découvert au Brésil.
Cette plante a des feuilles d'une taille exceptionnelle.
Celles-çi, rondes aux rebords dressés, fortement épineuses en dessous, peuvent supporter des poids de plusieurs kilos.
Leur diamètre augmente avec la longueur des jours.
Le maximum constaté à Strasbourg est de 1m80 vers la mi-juin en 1912.
Après la Saint-Jean, les feuilles qui ont une durée de vie courte, sont de plus en plus petites.
Dans la nature elles se limitent à 1m20 de diamètre, car sous les tropiques, les jours ne dépassent pas 12h d'ensoleillement.
Bien que la plante soit vivace, on préfère la ressemer tous les ans, pour pouvoir présenter une taille maximale, les jeunes plants, formant des feuilles plus grandes.
La floraison est rapide, deux jours ou plutôt deux nuits.
La première nuit, la fleur s'ouvre alors toute blanche.
Elle est alors réceptive au pollen, ses étamines n'étant pas mâtures.
Dans la nature, c'est à ce moment que le scarabée pollinisateur ( Cyclocephal a hardyi ) y entre.
Cette fleur blanche se referme le matin, emprisonnant l'insecte et se rouvre le soir, toute rose.
Ses étamines libèrent alors le pollen, emporté par le scarabée qui alors s'échappe.
Au matin la fleur se referme alors définitivement.
Le reste se passe sous l'eau.
30 Décembre 2014
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Catégorie : - De la fleur au fruit
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