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 Rubrique étendue de botanique

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Quand Botanique et gastronomie font bon ménage 
Avril est le bon mois pour démarrer les cueillettes sauvages. Et si des plantes comme l’ail des ours, l’ortie, le pissenlit viennent immédiatement à l’esprit, il en est des dizaines et des dizaines d’autres qui sont dignes d’intérêt. Citons à titre d’exemple la grande berce, l’herbe aux goutteux, le mouron des oiseaux, la cardamine des prés, le lierre terrestre, les plantains, les lamiers, les menthes, le thym serpolet, l’aspérule odorante, l’épiaire des forêts et autres mauves ou camomilles. 
Encore faut-il avoir quelques notions de botanique afin d’éviter d’éventuelles complications ; chaque année voit en effet son lot d’accidents parfois mortels (par ex. confusion entre ail des ours et colchique ou muguet – voir plus bas). 
Dans cette optique il est souhaitable de s’appuyer à la fois sur des outils de reconnaissance et de détermination (voir plus bas) ainsi que sur de bons ouvrages de vulgarisation ( ‘Plantes sauvages, comestibles et toxiques’ de François Couplan ou bien encore ‘Connaître, cueillir, utiliser les plantes sauvages’ de Thierry Thévenin par exemple).  
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Différencier l'Ail des ours du Muguet et du Colchique
Les critères morphologiques de l’ail des ours (à découvrir dans les planches ci-dessous) concernent les feuilles et permettent une identification sûre. Une fois ces critères duement validés, l’odeur d’ail caractéristique de la plante apportera une ultime confirmation. Ceci sous-entend pour le débutant une cueillette feuille à feuille et non en brassées, ces dernières pouvant par exemple englober 
quelques feuilles de colchique!
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Un herbier original
                     
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Vulgariser les connaissances en botanique est une préoccupation de longue date. En témoigne une œuvre originale qui a vu le jour en 1866 à savoir La Flore fourragère de la France d’Edme Ansberque. Ce vétérinaire militaire au 4ème escadron du train des équipages militaires à Lyon, né en 1828 à Bougnon (Haute-Saône) et décédé le 8 mai 1905 à Besançon, a inventé et breveté en 1864 une méthode de reproduction lithographique des planches d’herbiers baptisée "phytoxygraphique". Ses presses furent installées au parc de la Tête d’Or grâce au soutien de Gustave Bonnet, directeur du service du parc et des jardins de la ville de Lyon. On peut lire pour chaque plante, sur l’ensemble de plus de 700 planches reproduites, les informations manuscrites données par Ansberque : nom, synonymie, noms vulgaires, caractéristiques de l’espèce, époque de sa floraison, habitat et même propriétés et usages. Cette impression sur pierre des planches d’herbiers donne un résultat bluffant que nous vous invitons à découvrir sur la toile ou en bibliothèque. Un véritable enchantement pour les amateurs de botanique.
Les outils d’identification sur téléphone 
De nombreux outils sont disponibles. 
Ces derniers avaient du reste fait l’objet d’un café RUBRIQUE_ETENDUE_AVRIL3.jpgbotanique en 2023. On distingue deux groupes d’applications mobiles.
Le premier concerne la reconnaissance par IA : Plantnet, Picture This, Seek par exemple. On ne peut prendre comme argent comptant les résultats obtenus mais il s’agit là d’une bonne aide qui facilite grandement la détermination.
Le second groupe englobe quant à lui des aides à la détermination par critères, compréhensibles par tous, et qui ne nécessitent pas ou peu de notions de botanique (couleur des fleurs, nombre de pièces florales, forme des feuilles etc…). 
Flora Helvetica particulièrement adaptée à notre région en est une belle illustration. Cet outil offre également une détermination plus classique par clé dichotomique qui en fait une véritable flore portative. D’autres applications telles Fleurs en poche et Arbres en poche certes beaucoup plus modestes peuvent se montrer cependant très utiles pour les personnes qui démarrent en botanique.
                          
                                                                                                       
                                            
La Scille à deux feuilles dans tous ses états...SCILLE2.jpgSCILLE.jpg
La Scille à deux feuilles (Scilla bifolia L.) petite plante de la famille des Asparagacées fleurit en mars avril. Les fleurs bleues, plus rarement blanches, disposées en grappe dressée, sont composées de six tépales en étoile et d’un style. On la trouve dans les forêts de feuillus, les vergers, les lisières.
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Catégorie : - Rubrique étendue de botanique-2025
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