Citation François Cayeux Septembre Histoire d'eau.....

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Histoire d'eau......    
                     
                              
Qui donc en ce moment aurait l'audace de songer à l'hiver ? Notre érable bien sûr et la quasi-totalité de ces congénères !
Dès juillet en effet, de nombreux signes de prévoyance apparaissent. Le méristème du bout des branches reconstruit les bourgeons qui entrent en dormance. Ils donneront les tiges feuillées au printemps suivant. Ceux situés à l'aisselle des feuilles voient le jour également.
L'activité du cambium change et diminue, donnant naissance au bois final constitué de tous petits vaisseaux, fondamentalement différents de ceux de printemps à gros diamètre qui étaient mobilisés par des transferts d'eau importants.
Par ailleurs la surface foliaire, maximale, fait que l'arbre photo-synthétisa à tout va. La maturation des fruits utilise une partie des sucres produits et le surplus est stocké dans l'aubier sous forme d'amidon. Au printemps, en l'absence totale de feuilles et dons de photosynthèse, ces réserves d'hydrates de carbone rendront toutefois possible un débourrement très énergivore.
Enfin, les sucres stockés serviront d'"antigel" pour permettre à notre arbre, décidement plus fourmi que cigale, de résister au froid.
François Cayeux

Catégorie : - Rubrique botanique-2024
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